Savez-vous comment dépister l’apnée du sommeil ?

Au quotidien…

Il entraîne une diminution de la vigilance, une somnolence en journée, des maux de tête au réveil, ronflements, nycturies.

Sur le long terme…

Il entraine un état de fatigue chronique et augmente les risques cardiaques et risques d’accidents.

Si vous ressentez plusieurs de ces symptômes allez voir votre médecin spécialiste du sommeil pour demander un dépistage. Il vous prescrira un enregistrement de votre sommeil durant la nuit.

Celui-ci peut être réalisé de deux façons :

Un enregistrement de votre sommeil à domicile réalisé pendant la nuit appelé Polygraphie Ventilatoire. C’est l’examen le plus courant et le plus simple pour diagnostiquer le syndrome d’apnées du sommeil.

L’équipe médicale placera l’appareillage suivant :

• Deux ceintures : une thoracique et une abdominale qui enregistrent les mouvements respiratoires pendant la nuit.
• Un micro : il enregistre les sons de la respiration et du ronflement.
• Un oxymètre : fixé sur l’index, il reporte l’oxygénation du sang.
• Une lunette nasale : capte le flux d’air de la respiration nocturne.
• Un boitier électronique : enregistre l’ensemble des données mesurées

Il vous suffira d’aller vous coucher suivant vos habitudes, et l’enregistrement démarrera automatiquement. Le matin venu, vous aurez seulement à retirer tout l’équipement.

Un enregistrement du sommeil à domicile ou à l’hôpital, appelé Polysomnographie ventilatoire. Cet examen plus complexe et est utilisé pour approfondir le type de données collectées.

L’équipe médicale placera l’appareillage suivant :

• Un électroencéphalogramme (EEG) : des électrodes sont disposées sur le cuir chevelu et enregistrent l’activité cérébrale. 
• Un électro-oculogramme (EOG) : des électrodes placées autour des yeux enregistrent les mouvements des yeux et les différents stades du sommeil.
• Un électromyogramme (EMG) : un capteur positionné sur le menton mesure le tonus musculaire. Des électrodes sur les jambes permettent aussi d’enregistrer leurs mouvements.
• Un enregistrement respiratoire similaire à la Polygraphie (lunette nasale, ceintures, oxymètre…) pour enregistrer respiration nocturne du patient.
• Boitier électronique : enregistre toutes les données. 

L’appareillage est rapide, entre 15 et 30 min selon l’examen, installé en cabinet par l’équipe médicale. Le patient dort chez lui afin de se rapprocher de ses conditions « normales » de sommeil et que l’examen reflète les conditions les plus réelles possible.

Le lendemain matin, le matériel est rapporté au cabinet. Ensuite, le médecin analysera les données.

Ces deux examens sont remboursés intégralement par la sécurité sociale.

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